Nouvelle paralysante [RACHEL]

Rachel Seyfried, fille adoptive de John et d'Elodie Howkins, directeur du Domaine de Course Hippiques, menait Pony en longe. Le débourreur du DCH, Théo Stewart, avait pris son jour de congé aujourd'hui et Rachel le remplaçait donc auprès des poulinières en attente d'un poulain et des poulains eux mêmes. La jument baie qu'elle tenait en longe était relativement calme, alors qu'elle à était à une semaine du poulinage. Mais il n'y avait sûrement pas lieu de s'inquiéter... Rachel baladait Pony au hasard de ses pas dans la cour. Finalement, elle longea le bâtiment d'administration dans lequel sa mère devait être, plongée dans une pile de dossier. L'adolescente s'inquiétait pour sa mère. Elle était si droite, en ce moment, depuis le départ de John aux Amériques pour aller acheter un poulain de deux légendes. Pourquoi, alors que d'habitude elle était si pleine de vie ? Pourquoi ? Surtout maintenant. Mademoiselle Seyfried / Howkins n'avait peut être pas vu les récents évenements, mais elle en avait entendu parler, et elle savait que tout n'allait pas si bien que ça pour le Domaine. Récemment, Lucie Descrochers et Justine Dahlia avaient été arrêté par la police. Suprême de l'Orca avait été saisie par un homme dont Rachel était sûre que ce n'était pas le propriétaire. Lucie était si malheureuse, elle voulait l'aider... Il y avait aussi eu Aith, le petit poulain d'Artémis, né handicapé. Et enfin cet étrange rôdeur autour du DCH dont lui avait parlé Justine, sa meilleure amie ici. Tout n'allait donc pas pour le mieux pour le Domaine... La groom en était là de ses réflexions quand elle fit demi tour vers la maison. Elodie Howkins se trouvait dans l'allée, en train de prendre le courrier. Et il n'y avait pas l'air d'avoir que de bonnes nouvelles à entendre... Rachel s'approcha doucement et lança d'un ton gai :

[ J'ai une idée ]

Elodie était certaine que c'était le vol 731. D'ailleurs, c'était noté sur un bout de papier qui était posé elle ne sait plus où. Elle ferma les yeux et d'un coup de bras sécha ses larmes. Comment ... vivre ainsi ? Tout allait pour le mal : Lucie n'avait plus aucune envie de monter à cheval, Aith ne faisait presqu'aucun effort pour se maintenir en vie, les poulains nés il y a quelques jours étaient capricieux et fougueux et ne voulaient pas se laisser approcher. En plus de cela, Pensée s'était foulé l'antérieur à l'entraînement l'autre jour et ne pouvait plus courir pour quelques semaines ; elle était une des seules nouvelles espoir du domaine. L'argent, contrairement à ce qu'on peut penser, restait stable : aux environs des dix mille euros et donc, pas de faillitte en vue.

« Oui ... Certaine ... »

Elle prit sa fille entre ses bras, essayant de la réconforter lorsque soudain, la porte s'ouvrit en grand. Elo', qui ne s'y attendait pas sursauta et fit voler son regard jusqu'à l'entrée. Pendant un instant, elle cru que c'était un fantôme : John, il était là. Elle faillit s'évanouir mais resta debout, plantée là, la bouche bée. Le bel homme s'avança et voyant le regard de sa famille se posa quelques questions. Que se passait-il ? Pourquoi sa femme le regardait ainsi et pourquoi Rachel pleurait.

« Hein ? »

Puis tournant légèrement la tête vers la télévision, il aperçut qu'on parlait de son avion et réalisa la chance qu'il avait eu aujourd'hui. Bien sûr, il devait des explications aux deux filles.

« Vous savez quoi ? Y'a un sacré bouchon au centre-ville ... J'étais en direction de l'aéroport et ait décidé de retourner jusqu'ici à pied, de toute façon, j'avais râté mon avion ... Han ! Mais qu'est-ce que j'en ai de la chance ! Enfin ... Heu ... vous allez continuer à me regarder comme ça jusque quand ? »